Assurances décès

QUE DE ZONES D’OMBRE AUJOURD’HUI ENCORE AU CŒUR DU SYSTÈME DES ASSURANCES DÉCÈS.

En effet, il existe plusieurs types de contrat et chacune des compagnies d’assurance concernées propose ses propres services. Cela est inquiétant car il est dès lors impossible de garantir l’application d’un service précis ou le montant du capital versé au moment du décès.
Avant de détailler ce sujet plus en profondeur, il faut s’arrêter au sens des mots.
Lorsque l’on parle d’ « assuré », il s’agit de la personne dont on paiera les funérailles.
Le « bénéficiaire » est celui qui recevra le capital au décès de « l’assuré ».
Enfin le « souscripteur » est la personne qui paie les cotisations.
En règle générale, « l’assuré » et le « souscripteur » sont une unique et même personne, mais il existe des exceptions.

Les cotisations versées dans le cadre d’une assurance décès varient en fonction de l’âge du preneur d’assurance ainsi que du capital qu’il souhaite épargner. Dans les faits, l’adhérent doit remplir un simple questionnaire médical, certifié « sur l’honneur ». Il est généralement aidé dans cette tâche par le courtier qui peut formater les renseignements requis afin que le contrat soit approuvé. Mais…méfiance ! L’acceptation du dossier n’est malheureusement pas une garantie de la bonne exécution des services souhaités. Au moment du décès, le médecin traitant de l’assuré devra remplir un protocole médical très complet. La compagnie d’assurance comparera ce document aux déclarations fournies par le preneur d’assurance lors de l’élaboration de son dossier. Si elle estime que les indications ne concordent pas, elle peut considérer le premier acte comme faux. Dès lors, la compagnie ne payera rien ou règlera une infime partie de frais. Dans ce cas, il ne faut pas perdre de vue que la famille est doublement victime car elle a forcément avancé l’argent des funérailles et ne sera pas remboursée.
Il faut savoir aussi que le capital épargné n’est lié d’aucune façon à une déclaration de dernières volontés. C’est-à-dire que le bénéficiaire recevra une somme d’argent au moment du décès de l’assuré mais qu’il peut ne pas être au courant du tout de ce qu’il doit en faire! Inhumation? Incinération? Funérailles intimes ou au contraire fastueuses? Si aucune trace écrite ne subsiste, comment rendre un dernier hommage respectueux? Les fluctuations de la cellule familiale sont aujourd’hui tellement fréquentes, qu’au fil des mariages, divorces, naissances ou décès, l’argent prévu pour les funérailles risque d’aboutir aux mains de personnes quasiment inconnues. Prenons l’exemple d’un couple remarié ou cohabitant ayant chacun des enfants d’une première union. Lorsque l’on désigne le conjoint en tant que « bénéficiaire », le capital peut revenir aux héritiers de ce dernier s’il décède avant. Et malheureusement rien ne garantit que l’on ait entretenu des rapports cordiaux avec cette partie de la famille. Le fait que la cotisation soit payée au moyen d’un ordre permanent entraîne parfois un « oubli » de la transaction financière qui se fond dans la gestion du budget global. Il faut donc rester attentif et, dans certaines circonstances, il est intéressant de rectifier le choix du « bénéficiaire ». A ce sujet, cette vidéo vaut mieux qu’un long discours : http://www.rtl.be/tv/rtltvi/replay/14-11-2011-assurances-deces-faut-il-se-mefier

Nous l’avons dit, le montant à verser chaque mois à la compagnie d’assurance va différer d’une personne à l’autre. Si l’assuré est jeune, il paiera environ 20 ans, une somme plutôt minime. Mais justement, si cette façon de payer paraît souple, elle engendre sur tant de mois une somme colossale qui sera sans doute nettement supérieure au financement réel des funérailles. Si le preneur d’assurance est plus âgé, il est possible qu’il payera durant le reste de sa vie. Cela implique souvent de se priver de son vivant pour amasser une somme suffisamment importante pour couvrir les prestations post mortem ! Parce qu’au fond, combien coûte des funérailles ? Il n’y a en fait, pas de montant établi. Tout dépendra des services désirés, du cercueil choisi par exemple, ou encore du fait de préférer l’incinération à l’inhumation. On ne peut vous établir un devis fiable que sur la base de vos desiderata précis! Il faut vraiment prendre garde à des sommes annoncées ne se rattachant pas à une liste de services exhaustive.

Par ailleurs, l’autre aspect nébuleux concernant la désignation du bénéficiaire du contrat est que n’importe qui peut être affecté comme tel ; un ami, un membre de la famille… mais rien ne certifie que la personne pressentie paiera les funérailles avec le montant perçu.


D’autres cas complexes se révèlent encore:

  • Si le bénéficiaire est mineur, l’argent versé sera bloqué sur un compte et ne pourra donc pas servir pour régler le service funèbre.
  • Si les bénéficiaires sont les héritiers légaux, la somme sera fractionnée entre eux et il sera à espérer qu’ils restent en bons termes pour que les dernières volontés du défunt soient respectées.
  • Si l’assuré décède en n’ayant plus aucun lien de parenté officiel, il faudra entamer une procédure en Justice de Paix pour qu’il ne soit pas considéré comme indigent.


Ce sont des circonstances, parmi tant d’autres, où le fait d’être assuré ne prévaut pas.

D’un point de vue fiscal, d’autres situations sont encore à prévoir. Saviez-vous que lorsque la cotisation est renseignée dans la déclaration de contributions, ne fut ce qu’une seule et unique fois, le capital perçu sera ensuite taxé de 16.5% de précompte professionnel ? Affinons le raisonnement: la différence ainsi obtenue sera ajoutée aux avoirs bancaires du défunt, le tout formera le montant total sur lequel les droits de succession seront appliqués. Et ceux-ci varient de 3% à 10 % selon que l’on soit héritier direct ou collatéral.

Que restera-t-il finalement du capital de départ?

En contraste à tout cela, nous, Pompes Funèbres Fontaine avons créé un système de protection optimale pour nos assurés. Le souscripteur dépose chez nous ses volontés, les détails précis qui lui tiennent à cœur, comme le choix du cercueil, de la messe, du cimetière ou du crématorium, de la musique, entre autres. Notre entreprise établit alors un devis, et ouvre un compte bancaire au nom du client. Cela se fait directement en nos bureaux, gratuitement, en présence d’un banquier, afin de limiter au maximum les transactions administratives. Le client déposera sur ce compte la somme en une fois ou en plusieurs échelonnements, à l’instar d’une garantie locative. L’argent est bloqué et sera destiné exclusivement au paiement des funérailles, c’est aussi la garantie que toutes les volontés seront respectées dans les moindres détails. Le client reçoit régulièrement ses extraits de compte. Tout est concret et clair. Si la maison Fontaine devait faire face à une faillite, le demandeur serait toujours en possession de son pécule. Si après le décès, l’un des héritiers tentait de contester les souhaits du défunt, nous pourrions faire valoir les documents signés par le souscripteur et ainsi faire respecter ses choix. Si, malheureusement, le client devait décéder après n’avoir versé que peu de mensualités, la famille pourra poursuivre l’échelonnement en payant les cotisations jusqu’à atteindre le capital préalablement fixé. Ce contrat qui vous lie à nous est un acte officiel. Notre démarche est spécifique, transparente et instaure un vrai climat de confiance dans un domaine où l’imprécision domine trop souvent.

Nous restons à votre entière disposition pour tous renseignements complémentaires via notre adresse mail ou par téléphone.
Après la perte d’un être cher, vient le travail de deuil. Avant tout, donnez-vous le temps de guérir. Petit à petit, la douleur s’amenuise, en gardant toutefois le souvenir de la personne disparue.

Il faut tout d’abord laisser le chagrin s’exprimer, vivre sa souffrance pleinement et extérioriser les émotions qui en découlent.
Il est normal de passer par différentes phases qui iront du déni pur et simple de la réalité, à la révolte, la colère, l’anxiété…avant d’envisager une quelconque acceptation de la situation.

Tout cela varie bien sûr d’une personne à l’autre, en fonction de son bagage émotionnel et de sa résistance aux chocs auxquels la vie nous soumet.
Le deuil est un moment très difficile à surmonter, il faudra des trésors de patience envers vous et envers les autres ainsi que beaucoup d’énergie.
Dans certains cas, il est nécessaire de demander l’aide d’un proche ou d’un médecin, il ne faut pas en avoir honte.
Surmonter la perte d’un être cher est un facteur de déséquilibre transitoire, mais aussi pénible que soit cette épreuve, elle suit son cours et arrive à son terme.

 

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